Avant d’atteindre le désert
Au fur et à mesure que je m’éloigne de Marrakech, le silence remplace peu à peu les tumultes de la ville. La campagne est toute proche et bientôt les reliefs de l’Atlas coupent l’horizon prêt à faire apparaître les gorges et les vallées, entre terres arides et oasis verdoyantes.
En pays berbère.
Trait d’union entre montagne et désert, vallées et oasis m’accompagnent sur les traces des caravanes des nomades qui menaient alors à Tombouctou : Ouarzazate, Zagora…
Aux portes du désert.
Les casbahs aux allures de château de sable, les ksour, les gorges et les palmeraies, les déserts de pierres offrent au regard l’intensité des paysages d’un pays lumineux.
Le désert enfin.
Alors que l’oued Ziz, coule lentement et disparaît finalement dans le Sahara, les dunes dorées de Merzouga se révèlent, immenses, changeantes, au lever du soleil. Ici, au bout de la route, commence le désert.
Au Maroc.
Olivier Desrousseaux